Waldemar est né le 6 janvier 1966 à Enschede (Pays-Bas) d’une mère allemande, harpiste dans l’orchestre de l’opéra, et d’un père néerlandais qui devient le correspondant à Bruxelles du journal allemand Der Spiegel. Ainsi Waldemar grandit à Bruxelles dans un milieu européen et parle couramment cinq langues.
Arrivé à Paris en 1984 pour faire des études d’Histoire de l’Art à la Sorbonne, W. K. se tourne progressivement vers le théâtre. Il écrit un mémoire de maîtrise sur le metteur en scène Peter Brook et suit les cours d’art dramatique de Danièle Ajoret et de Jean Périmony. Après avoir fait ses premiers pas comme comédien au théâtre et au cinéma, il fonde une compagnie de théâtre avec Max Denes. Avec lui et d’autres metteurs en scène, il monte de nombreux spectacles invités dans des festivals français et européens (TransEurope Festival de Berlin, Cantiere Internazionale d’Arte de Montepulciano, Paris Quartier d’Été et le Festival d’Avignon).
L’opéra prend progressivement la place du théâtre dans la vie de W. K. grâce à Ursel et Karl-Ernst Herrmann, dont il devient l’assistant à Bruxelles, Vienne et Salzbourg. Sa première mise en scène d’opéra, Orfeo ed Euridice de Gluck (aux Pays-Bas en 1996), est reprise à Bordeaux. Sa mise en scène de La Sonnambula de Bellini à Lausanne est invitée à Lisbonne, Bordeaux, Côme, Crémone, Pavie et Avignon. Son Aida de Verdi est considérée par la presse néerlandaise comme “L’Aida la plus convaincante du dernier quart de siècle”. Il monte Cendrillon de Massenet à l’Opéra de Chemnitz (et en écrit la traduction allemande). Puis Marianne d’Edouard Lacamp à Saint Etienne, un opéra inspiré par l’actualité politique (“l’affaire Elf”). La production est captée par la télévision et rediffusée régulièrement.
Depuis 1988 W. K. est chroniqueur artistique pour des radios allemandes, flamandes et françaises (Bayerischer Rundfunk, VRT et Radio France Internationale). Il devient le correspondant culturel à Paris de plusieurs quotidiens allemands (Berliner Morgenpost, Hamburger Abendblatt, Saarbrücker Zeitung) et de l’hebdomadaire Focus. Il écrit pour des magazines d’art, de théâtre et d’opéra dans quatre pays et publie depuis 1991 une “lettre de Paris” dans Tableau Fine Arts, le principal magazine d’art aux Pays-Bas. Il a également réalisé des films documentaires pour ARTE.
Waldemar Kamer est régulièrement invité à donner des lectures et à organiser des conférences sur l’art et ses possibilités de jeter des ponts entre les cultures. Les sujets tournent autour du théâtre, de l’opéra, des arts plastiques, de l’histoire de l’art et de la philosophie (“la poésie de la paix”, “Goethe et la France”, “la mystique rhénane”). Pour ces conférences, il collabore souvent avec des comédiens et des musiciens.
Depuis trente ans déjà Waldemar Kamer écrit une chronique familiale.
En 2019 WK publie son premier livre, Derrière les façades de Paris – rencontres avec des personnes remarquables, où il dresse un portrait sans fard d’une centaine de parisiens, du clochard jusqu’au prince, du vendeur de marché jusqu’au ministre, avec e.a. Arletty, Marlene Dietrich et Rudolf Noureev (en néerlandais, traductions en vue).